“Au fil des rôles, il semble que Benjamin Bernheim est en train de devenir une référence dans le répertoire français.”
Au fil des rôles, il semble que Benjamin Bernheim est en train de devenir une référence dans le répertoire français. Clarté de la diction, fluidité de la prosodie et puissance de l’émission lui permettent de communiquer avec une grande simplicité d’approche l’émotion du drame. Le timbre, particulièrement séduisant, et la technique irréprochable lui permettent d’affronter les aigus, les demi-teintes et d’apporter les couleurs nécessaires pour jouer entre l’intimité de l’air d’entrée (« c’est bien ici la maison du bailli »), la puissance dévastatrice de l’invocation au seigneur à l’acte II (« Lorsque l’enfant revient d’un voyage avant l’heure ») et le charme romantique du fameux du lied d’Ossian. On ne voit pas beaucoup de rival sur ce terrain.
{With each new role, it seems that Benjamin Bernheim is becoming a reference in the French repertoire. Clarity of diction, fluidity of prosody and power of emission allow him to communicate the emotion of the drama with great simplicity of approach. His particularly attractive timbre and impeccable technique enable him to cope with the high notes, the half-tones and to bring the necessary colours to play between the intimacy of the entrance aria ("c’est bien ici la maison du bailli"), the devastating power of the invocation to the lord in Act II ("Lorsque l’enfant revient d’un voyage avant l’heure") and the romantic charm of the famous Ossian lied. There are few rivals in this field.}