Olivia Kahler Olivia Kahler

“Disons-le d'emblée: dans la généalogie des interprètes de ce rôle emblématique, à la scène comme au disque, Benjamin Bernheim s'inscrit parmi les plus exceptionnels.”

Disons-le d'emblée: dans la généalogie des interprètes de ce rôle emblématique, à la scène comme au disque, Benjamin Bernheim s'inscrit parmi les plus exceptionnels.

Par sa couleur de voix, sa noblesse de ton, et cette façon de sculpter le texte héritée de la tragédie classique, le ténor français évoque, dès son entrée, le souvenir de Georges Thill. Un Werther à la projection d'airain, à la diction d'une netteté dépourvue de toute affectation, tour à tour capable, dans l'aigu, de spectaculaires déferlements de puissance, comme de sublimes demi-teintes. C'est tellement beau qu'on se pince pour y croire!

{Let's face it: in the genealogy of interpreters of this emblematic role, both on stage and on record, Benjamin Bernheim is among the most exceptional.

With his colourful voice, his noble tone, and his way of sculpting the text, inherited from classical tragedy, the French tenor evokes, from the moment he enters, the memory of Georges Thill. A Werther with a strong projection, a clear diction devoid of any affectation, in turn capable, in the high register, of spectacular bursts of power, as well as of sublime half-tones. It is so beautiful that one pinches oneself to believe it! }

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